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 Pascal Nouma Superstar !

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JéJéBé
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JéJéBé


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Date d'inscription : 12/06/2007

Pascal Nouma Superstar ! Empty
MessageSujet: Pascal Nouma Superstar !   Pascal Nouma Superstar ! Icon_minitimeLun 18 Juin - 22:04

geek geek geek

http://www.dna.fr/sport/football/20070618_DNA001423.html

Et Nouma sauva le monde
Malgré une fin de carrière en forme de vide sidéral, Pascal Nouma reste une idole en Turquie. Une icône même dans le quartier de Besiktas depuis qu'il a tourné dans « L'homme qui sauva le monde, LE RETOUR », futuriste et intégral nanar. Rencontre dans la quatrième dimension.

Nous sommes en 2055 et Pascal Nouma a changé de garde-robe. Il a délaissé ses jeans « Dolce et Gabbana » pour une tunique moulante rouge et essentiellement dorée qu'il porte sur un pantalon noir évasé en bas.
Dans son vaisseau spatial qui fume comme un diesel, il se sert du café avec un air très concerné dans une cuisine bleue, parle un Turc parfait et, de temps en temps, regarde par le hublot défiler les métérorites. Ça va vite une météorite.
« Çelik », c'est le nom de son personnage, domine le reste de l'équipage d'une bonne tête. Il risque donc à tout moment de se cogner à un morceau de tôle qui dépasse ou à la poitrine volumineuse, qui dépasse elle aussi, d'une jeune coéquipière que seule une robe très courte empêche d'être nue.
Sur son sein gauche, elle porte un écusson qui de loin ressemble à celui du Racing, mais ça ne doit pas être ça.

Il apparaît assez
rapidement que Nouma
doit sauver le monde

« Çelik, c'est quelqu'un qui me ressemble, dit l'ancien footballeur déjà vu mangeant une choucroute dans une pub télé pour le Loto Sportif il y a des années lumières de ça. Il dit ce qu'il pense, on l'écoute. »
La mission de Pascal Nouma, membre de la fédération Orion-Orion, et celle de l'équipage de ce vaisseau dont on ignore le nom est assez confuse. Il apparaît pourtant assez rapidement, même pour un non turcophone, qu'il doit sauver le monde, ce qui, convenons-en, est une mission assez noble mais tout de même relativement courante dès lors qu'on sillonne l'espace.
Pour ça, il lui faut aller sur la Lune récupérer « deux-trois personnes qui sont restées là-bas lors de la précédente expédition, mais qui ont changé en mal. »
Ça, c'est tout les extra-terrestres ! Quand ils ne rêvent pas d'envahir la Terre, ils modifient les comportements des humains pour la conquérir. Chez eux ça reste une idée fixe depuis que le monde est monde, c'est la plaie !
Heureusement, le capitaine Kartal, le fils de l'homme qui sauva le monde une première fois car il y a eu une première fois d'où cette notion de « Retour », et Pascal Nouma ne vont pas les laisser faire. On respire.

« Pascal emmène nous
en boite avec toi »
chantaient les supporters

Suite d'un nanar fauché sorti en 1982 et élu plus mauvais film du monde par le site spécialisé IMDB, « Dunyayi Kurtaran Adamin Oglu » est donc une grosse bousasse pour vidéoclubs fauchés et fans du club de foot de Besiktas qui peuvent y revoir leur idole.
Le jour de la sortie en salle de ce « Star Wars » turc, plusieurs centaines d'entre eux, en grande tenue d'apparat, soit en maillot du Besiktas floqué du n°21 et fumigènes en main, ont ainsi envahi les cinémas de ce quartier d'Istanbul. Bouillante mégalopole de 15 millions d'habitants au bas mot où Nouma est une véritable star.
Vu d'ici, on ne se rend d'ailleurs pas compte à quel point l'ancien buteur du Racing (lire ci-dessous), a marqué les esprits en même temps que des buts.
« Il est extrêmement connu et populaire, dit ainsi Éric Marquer, Français expatrié sur les rives du Bosphore et grand connaisseur des choses du foot. Déjà il a marqué beaucoup de buts pour Besiktas, mais c'est surtout sa façon d'être que les gens adorent. Sur un terrain, il se battait comme un chien, ne lâchait rien et en dehors, il s'affichait avec des mannequins turques, des actrices. En plus, il était toujours disponible pour les fans et s'impliquait dans des actions humanitaires. Pour les Turcs, il était Turc ».
Dans les travées du stade résonnaient d'ailleurs à chaque match des chants à sa gloire. Du « Nous sommes tous blacks comme Pascal Nouma » au « Il est né en France, mais est devenu un homme du Besiktas, Dieu te protège Pascal Nouma » en passant par le « Pascal emmène nous en boite avec toi » scandé après chaque match, il n'y en avait que pour lui.
Porté en triomphe à l'aéroport lors de son retour de Marseille lors du mercato 2002, on l'a vu acclamé par tout le stade lors de l'annonce de son départ. A genou devant le kop de la tribune Kapali, les larmes aux yeux. Et aujourd'hui encore, des blogs internets dont il est le héros s'ouvrent chaque semaine.
L'associé de David Zitelli à la pointe de l'attaque strasbourgeoise il y a 10 ans (33 buts à eux deux et au moins 15 poteaux supplémentaires pour Nouma) a son explication à lui sur cette ferveur qui entoure son nom.

« On dit être "fou comme
un Turc", et ben moi,
j'étais plus fou»

« D'abord la première année j'ai claqué 31 buts toutes compétitions confondues, c'est pas rien, explique-t-il. Et puis, tout ce que les supporters ne pouvaient pas faire, je le faisais pour eux sur le terrain. On me mettait un coup de coude ? J'en mettais deux. Je leur ai montré ce qu'était la « French Touch », l'agressivité française. On dit "être fou comme un Turc" et ben moi, j'étais plus fou qu'un Turc. Ici, tu joues vraiment ta vie lors d'un match. Il faut des "Cojones" pour être footballeur dans ce pays ».
Et lui en a. Au point de mettre une rouste à quatre journalistes qui le traquent en boîte. Ou d'aller frapper un supporter de Fenerbahce qui le menaçait dans la rue, devant ses potes.
Il raconte : « En fait, j'étais allé manger dans un Döner de ce quartier avant un match et j'avais fait un pari avec le patron. Si Besiktas gagnait le lendemain contre le « Fener », dont il était supporter, je venais manger chez lui avec toute l'équipe. Sinon, je lui donnais ma voiture, une Range-Rover. On a gagné 2-0, j'ai marqué et j'ai emmené toute l'équipe manger là bas. »
Forcément, au bout d'un moment un attroupement s'est fait devant la vitrine du petit restaurant. Rien que des supporters de Fenerbahce attiré par la rumeur et assez incrédules de voir les rivaux honnis attablés comme s'ils étaient chez eux.
« Et là, il y a un gars qui rentre dans le restau, qui se pointe devant moi, pourquoi moi je ne sais pas, qui me montre son maillot sur lequel était écrit : « Fenerbahce, I'll kill for you ». Je lui ai demandé s'il voulait me tuer, il m'a dit oui alors j'ai posé mes couverts, on est allé dehors et je l'ai frappé à coups de pieds et de poings. Personne n'a rien dit. Je suis revenu m'asseoir et j'ai fini de manger tranquillement. A partir de là, ils m'ont surnommé le psychopathe ».
Des « Cojones » donc. Qui feront basculer sa carrière quand il se les empoignera en public après un but contre Fenerbahce, encore. Ce qui lui vaudra sept mois de suspension et une expulsion du pays assortis d'une énorme polémique.
« L'affaire est plus compliquée que ça, continue celui qui vit désormais entre Cannes et Istanbul. La France et la Turquie, ses deux pays. Il faut savoir que j'étais beaucoup suspendu et qu'à chaque fois le club me mettait de grosses amendes. Comme je passais beaucoup à la télé, je demandais aux associations qui luttent contre la pauvreté de téléphoner au club pour toucher cet argent. Autant qu'il serve à quelque chose ».
Ce qui, forcément, passait mal du côté des dirigeants du Besiktas et accentuait encore sa popularité auprès des supporters.
« Ouais, ils ont voulu me la faire à l'envers, poursuit Pascal « Çelik » Nouma. Ils me devaient plusieurs mois de salaire et ne voulaient pas me payer. Ils m'ont dit, "soit tu prends ce qu'on te donne, soit on te suspend". Ils se sont mis d'accord avec la Ligue et j'ai pris sept mois. C'est le business à la turque. »
Avec cet air de défi qui ne le quitte pas, Nouma s'est donc exilé au Qatar puis en Écosse. Continuant de clamer son amour pour la Turquie depuis ses exils plus ou moins dorés.

Un projet de film
avec Paris Hilton

Aujourd'hui encore, lui qui avoue avoir eu « un peu peur » avant d'arriver à Istanbul la première fois, ne peut plus quitter cette ville « sans avoir hâte d'y revenir. Pour moi, Istanbul c'est New York. »
Et c'est là que se bâtit sa nouvelle vie définitivement axée show-biz. Avec en prévision des pubs pour des marques de gâteaux ou de parfums, une émission télé et un film avec... Paris Hilton.
« Cette fois, ce ne sera pas de la science-fiction, mais une histoire d'amour, dit-il. Bon, pour l'instant elle est en prison, alors il faut attendre qu'elle sorte, mais si elle lit le journal, je lui passe le bonjour et il faut qu'elle sache que je pense à elle. »
Cette fois c'est sûr, Pascal Nouma a définitivement basculé dans la quatrième dimension.

Pascal Nouma Superstar ! X20070618_DNA008652

https://www.youtube.com/watch?v=vGTjQXQcicY
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